{{{Animal = être sensible … et dans les abattoirs ?}}}
Depuis le 28/01/2015, l’animal est désormais reconnu officiellement comme un « être vivant et sensible », selon le nouvel article 515-14 du Code Civil. Cette loi oblige la société à une meilleure prise en compte du bien-être animal. Dans ce contexte, et face au scandale des pratiques de l’abattoir d’Alès, la question de l’abattage des animaux de boucherie devient un sujet incontournable et essentiel.
Le Conseil National de l’Ordre des Vétérinaire a pris position pour la première fois le 24 Novembre 2015 sur cette question d’éthique :
{{{**« tout animal abattu doit être privé de conscience d’une manière efficace, préalablement à la saignée et jusqu’à la fin de celle-ci ».}}}
Déjà en 2006, la Fédération Vétérinaire Européenne émettait l’avis que « la pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que soient les circonstances ». En 2010, le Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral demandait en particulier « le recours à des méthodes permettant de mettre un terme à la longue agonie des animaux égorgés lors des abattages rituels, ainsi qu’un étiquetage informatif clair des consommateurs pour identifier la viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement. ». En 2014, la British Veterinary Association a appelé à l’interdiction de l’abattage des animaux sans étourdissement préalable et a lancé une pétition dans ce sens en avril 2015.