On a souvent tendance à penser que les chiens de race sont plus fragiles par rapport aux chiens croisés. Cette fausse impression se doit au fait que chez les chiens de race, nous connaissons déjà quelles sont les faiblesses attendues. Alors que chez les chiens croisés cela est impossible à prévoir. Mais en moyenne, les uns ne sont pas plus fragiles que les autres.
Chez le labrador par exemple, on doit s’attendre à avoir souvent des pathologies musculo-squelettiques (notamment de l’arthrose avec l’âge) et des otites. Chez les labradors chocolat on remarque une fragilité plus importante qui se manifeste avec une longévité réduite (10,7 ans, alors que chez les jaunes et les noirs elle est de 12,1 ans) et des troubles cutanés plus fréquents.
Contrairement à ce que l’on dit souvent, la prédisposition à l’obésité, bien que présente, est tout de même inférieure à d’autres races (dont le carlin, par exemple). Le labrador est donc un chien relativement costaud, surtout en[_GoBack<-] ce qui concerne les robes jaune et noire. Malgré cela, il connaît une baisse démographique, probablement due à la forte tendance vers les petites races et les chats, qui nécessitent de moins d’espace. {Extrait de l’Essentiel n°504}